Bonjour, étranger, on ne s’est pas vu depuis longtemps
Prends une chaise et assieds-toi auprès de moi
Parlons un moment
Je me tenais caché, dehors à la côte d’Irlande
À la recherche de moi-même
Et les vents de la métamorphose étaient si forts
Que je n’ai presque pas retrouvé le chemin du retour
La mer était comme une maîtresse
Aussi sauvage et libre
Et – dans des moments de douceur – en murmurant elle m’a confié un secret
Nous faisons partie de tout ce qui vit
Et tout ce qui vit fait partie de nous-mêmes
Et parfois tu dois tout perdre
Pour comprendre … ce qui reste
Il y avait un coucher de soleil merveilleux
Comme je n’en avais jamais vu auparavant
En première ligne, j’étais toujours tellement occupé
De mes succès
Chacun a ses peurs
La plus grande est celle de nous-mêmes
Et emportés, seulement pour être dans le vent
Emportés dangereusement par cette peur
Nous nous hâtons à travers la vie
Nous suivons les modes du moment
Nous fonçons sur un mur et je ne pense pas
Que nous nous arrêterions à temps
As-tu déjà vu un semblable coucher de soleil
Comme jamais auparavant
En première ligne, étais-tu toujours occupé
De tes succès
Je repasse mes souvenirs
Qui s’effacent comme un songe
Difficile de distinguer entre réalité
Et phantaisie
Tout ce pourquoi j’ai autrefois lutté
Ne semble plus si important
Je me tiens ici, je chante pour toi et j’espère
Oh, comme j’espère pouvoir toucher ton coeur
Bonjour, étranger, on ne s’est pas vu depuis longtemps
© Michael de Jong ® Dutch Uncle Music STEMRA 2007