Nous voilà de nouveau ici
Face à face au monde où nous vivons
Les hommes en habit, fais attention
Ils s’enferment
Il est temps de renforcer les barricades
Autour de la cuvette des WC
Nous étouffons à cause des mensonges répandus
Nous nous noyons dans la saleté
Alors que le gouvernement renforce les contrôles
L’anarchie est dans l’air
Des mesures arbitraires conduisent à la guerre
Des sociétés globales tirent les ficelles
La vie ne vaut pas cher
Si le gain est le nom du jeu
L’abattoir fait des heures supplémentaires
Au commencement ils ont écrit la constitution
Cœur et esprit, nous tous y avons vraiment cru
Du gouvernement, pour tout le monde
Avec justice et égalité pour tous
Ensuite la maladie a commencé
Le capitalisme conduit à une dernière et mortelle souffrance
Oh, quels filets morbides ont tissé
Les politiciens quand ils déçoivent
Les fondations de la haute société
Érigées sur des colonnes de sel
Les vagues de la vérité
Ont emporté à temps tout ce qui était faux
Et le château de cartes va s’écrouler
L’hypocrisie de la démocratie
Égalité peut être un mot si dangereux
Quand on apprend à le forger comme une arme
Contre tous ceux qui sont sur notre route
Seulement les cimetières à la fin connaissent l’égalité
L’argent n’est pas une puissance, l’argent est une malédiction
Nous ne semblons jamais en recevoir assez
Prends garde à cette obsession de posséder
Et le temps va venir
Où tu appartiendras aux choses que tu possèdes
Au commencement il y avait la parole
Nous croyions tout avec cœur et âme
Moïse a reçu les commandements, les Évangiles des Apôtres
Les enseignements de Mahomet et de Martin Luther
D’une certaine manière le message a été faussé
Jusqu’à ce que nous oubliions la vraie vérité
« Traite les autres
Comme tu voudrais qu’ils te traitent »
Le faux respect tire une épée suicidaire
La logique aveugle des hommes religieux
Franchit les frontières sans retour
Où règne la méchante rumeur
Que tu es vraiment autre que lui, qu’elle, que ceux-ci ou que ceux-là
Catholiques, Protestants, Musulmans, Juifs
Les enfants d’Abraham avec leurs livres sacrés
Les flammes de la haine grandissent
Nourries de l’ignorance d’un simple fait
Le terrorisme est le dernier cri désespéré des opprimés
dieu n’a pas de religion
dieu ne choisit pas un côté
dieu ne siège pas à un tribunal humain
dieu est un mot avec cinq lettres
Et ce mot est amour
Donc, je pose encore une fois la question
« Crois-tu que nous pourrions changer quelque chose
Arrêter cette folie avant qu’il ne soit trop tard »
Tu ne seras pas tout seul, je serai toujours là
Pour lutter avec ma petite armée de mots
© Michael de Jong ® Dutch Uncle Music STEMRA 2009